Le culte du corps: superflu ou culturel?

Hier, en raison du nombre d'élèves de l'académie supérieur à la normale, j'ai compris que le projet d'été faisait de nouveau partie du calendrier de la «population». C'étaient des files d'attente dans les appareils et le sujet tournait autour des vacances d'été et de la hâte d'éliminer les graisses pour qu'elles ne deviennent pas la grande attraction des modèles de plage.

Cette préoccupation «de masse» m'a rappelé un livre que j'ai lu à la Faculté.

extrait de: «Le corps comme capitale», organisé par le professeur et anthropologue Mirian Goldenberg. Ce livre rassemble les travaux de huit anthropologues qui analysent la spécificité de la construction sociale du corps dans la culture brésilienne. Les auteurs ont mené des entretiens et des observations de participants dans des endroits stratégiques pour réfléchir sur le corps, ainsi que sur le rôle central qu'il joue dans la société brésilienne.

Quelle est la valeur attribuée au corps? Cette valeur est-elle la même au Brésil, en France et en Allemagne? Que veulent les hommes et les femmes qui cherchent une forme physique? Grâce à des recherches, Mirian Goldenberg a découvert que le corps considéré comme culturellement beau était l’un des plus précieux et des plus convoités par les Brésiliens. Cela devrait toujours être sexy, jeune, mince et en bonne forme. Un corps conquis grâce à d’énormes investissements financiers, à un travail ardu et à de nombreux sacrifices.

En analysant certaines des questions de recherche, on remarque clairement la récurrence de la catégorie "le corps" dans les réponses des femmes et des hommes. Par exemple, en demandant aux femmes: Qu'est-ce que vous envie le plus d'une femme? Ils ont répondu: la beauté d'abord, le corps ensuite et l'intelligence troisième. Quand on demande aux hommes: Qu'est-ce que vous envie le plus d'un homme? Les réponses sont: l'intelligence, le pouvoir économique, la beauté et le corps.

"Contrairement à ce qui se passe dans d'autres pays, le corps est vu comme une capitale offrant prestige, succès et pouvoir", explique l'anthropologue. Tandis qu'en France, par exemple, le point fort est l'élégance des vêtements, au Brésil, ils assument la condition d'un simple accessoire pour exalter le corps de la meilleure façon possible.

On peut dire que le fait d'avoir "le corps", avec tout ce qu'il symbolise, favorise chez les Brésiliens la conformité à un style de vie et à un ensemble de normes de conduite, récompensées par la gratification d'appartenir à un groupe de valeur supérieure. Notre préoccupation pour la forme physique a des origines culturelles profondément enracinées et ce n’est pas uniquement le culte du superflu qui nous pousse à consacrer du temps et de l’argent à la forme physique du corpitcho.