L’Ouganda facture l’utilisation quotidienne de Whats et de Facebook pour «réduire les commérages»

Le Parlement ougandais va maintenant explorer l'utilisation d'applications populaires et l'une des raisons de cette controverse est quelque peu controversée. Le président Yoweri Museveni a déclaré que cette mesure avait été prise car les plates-formes encourageraient la propagation des commérages et les recettes serviraient à payer les dettes du pays. L'information vient de G1.

En 2016, l'accès aux réseaux sociaux avait déjà été bloqué lors des élections.

La nouvelle loi fait payer 200 shillings par jour aux utilisateurs de Facebook, WhatsApp, Viber et Twitter. Les transactions financières effectuées par les smartphones ont également saisi le texte, qui entrera en vigueur le 1er juillet. Les plans de données ne sont actuellement pas taxés, car Museveni considère que l’accès au Web est important aux fins de «l’éducation, la recherche et l’aiguillage».

Les fonds recueillis seraient utilisés pour "maintenir la sécurité du pays et élargir l'accès à l'électricité afin que les gens puissent davantage profiter des réseaux sociaux", ont déclaré des responsables. En 2016, les réseaux sociaux étaient déjà dans le collimateur du gouvernement car ils constituaient un outil politique important dans les courses électorales, tant pour la situation que pour l'opposition. À l'époque, il leur était interdit "d'empêcher les mensonges de se propager".

PRESIDENT OUGANDA

Le président ougandais Yoweri Museveni

Mesure critiquée par des experts et influençant d'autres pays africains

Les experts et au moins l'un des fournisseurs d'accès Internet du pays africain se sont déjà interrogés sur les frais et ont demandé des explications sur la manière dont ils seraient appliqués, car il n'existe actuellement aucun moyen de garantir que toutes les cartes SIM actives sont enregistrées. En outre, sur les 23, 6 millions d'abonnés aux forfaits de téléphonie mobile, un peu plus de 17 millions utilisent Internet.

Les critiques, qui en 2016 étaient déjà opposés à la limitation de l'accès aux réseaux sociaux, continuent d'affirmer que la loi va à l'encontre de la liberté d'expression. D’autre part, d’autres pays d’Afrique de l’Est ont sauté sur la vague et sont en train d’adopter des lois similaires, également mises en doute par les activistes.

En Tanzanie, les blogueurs sont soumis à des restrictions. Ils doivent débourser un montant ou divulguer leurs sponsors. Au Kenya, une nouvelle loi sur la cybercriminalité est entrée en vigueur le 30 mai et les blogueurs se battent devant un tribunal pour suspendre une mesure interdisant les "fausses informations". En fait, le gouvernement utiliserait cette prérogative pour faire taire les médias indépendants.

L’Ouganda facture l’utilisation quotidienne de Whats et de Facebook pour «réduire les commérages» via TecMundo